LA MAISON DES FEMMES DE PARIS

Une définition du phénomène : tournante

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I - UNE DÉFINITION DU PHÉNOMÈNE « TOURNANTE »

 

 

1 - UNE ENTRÉE PAR LE VIOL

 

Nous savons que la plupart des femmes violées, c’est-à-dire qui ont vécu une relation sexuelle forcée sous la contrainte physique et/ou psychologique, ont ou « ont eu » la plupart du temps et à un moment donné une relation affective avec l’agresseur que ce soit le mari, l’amant, le copain, l’ex ou un membre de la famille.

 

Le lien privilégié avec au moins le premier agresseur caractérise ce que nous nommons « la tournante », il détermine l’existence même du phénomène. La femme dite tournante accepte la première relation sexuelle avec le premier homme qui la contraint par la suite à avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes qu’elle ne choisit pas. Cette première relation est fondamentale, elle est le déclencheur de la suite des événements qui construit l’histoire cette femme. Le bon déroulement de la première relation influence l’effet de domination qui s’installera par la suite, au détriment de la femme. Si la relation avec le tout premier partenaire se passe bien (rapport non-violent, instauration d’un climat de confiance, création d’un lien affectif) et dans le cas où cet homme proférerait une intention de faire passer la femme au mode de tournante, les probabilités pour que l’opération réussisse dans la durée sont grandes. Dans ce cas, la création du phénomène dont l’auteur est l’agresseur ne nécessite pas, du moins au départ, l’instauration d’une relation de violence. Les relations forcées avec d’autres hommes s’effectueront soit sous le contrôle du premier, soit sous la responsabilité d’un autre. Dans ce dernier cas, on constate une passation de pouvoir effectuée au détriment de la femme et sans son consentement. La femme n’est plus un sujet autonome, elle devient une marchandise dont la valeur fluctue au gré d’un marché du sexe soumis aux contraintes de l’offre et de la demande. Ne considérer « que » le viol dans le cas de la femme dite tournante revient à évacuer du phénomène un grand nombre de paramètres.

 

              a) la prise en compte d’un système mafieux

 

Le système de relations qui régit le phénomène relève de l’organisation mafieuse. La femme dite tournante est un des éléments qui permet à un homme, auteur de l’événement, d’obtenir ou de conserver une position privilégiée au sein d’un environnement déterminé. Sa responsabilité s’exerce auprès des hommes (il doit les satisfaire), elle est nulle lorsqu’il s’agit de la femme (elle doit obéir). Dans les deux cas, il instaure un rapport de domination : domination symbolique auprès des autres membres du milieu, domination physique et psychologique pour contraindre la femme. Il est pour les uns chef charismatique et pour la femme sujet violent. La contrepartie qu’il obtient des hommes est au moins une reconnaissance morale et/ou concrète.

Ce type d’organisation est basé sur la loi du silence, un système de répression violente et la difficulté pour la victime de s’extraire du milieu. Enfin, l’une des contraintes sous-jacentes au fonctionnement d’une organisation mafieuse est de réaliser « le plus souvent » des opérations discrètes qui n’attirent l’attention ni des médias, ni des responsables politiques et/ou associatifs d’un quartier, d’une ville ou d’un État. En ce sens, on peut penser que le fait de « faire tourner » une femme entre les membres d’un même groupe liés entre eux par une appartenance territoriale, des activités communes ou au moins des objectifs similaires est une façon très discrète de faire perdurer l’existence d’un milieu. Pas de transaction financière évidente, acceptation apparente de la femme et loi du silence. Les opérations s’effectuent à partir des quartiers dans lesquels sont recrutées les futures femmes dites tournantes.

 

Si le viol existe, le phénomène est caractérisé par l’exploitation sexuelle. Si on retient la notion de viol, le terme de « commerce du viol » est plus adapté à ce phénomène.

 

2. UNE ENTRÉE PAR LA PROSTITUTION

 

Dans ce cas, la femme est de la même manière abusée. La violence physique peut être remplacée par un conditionnement psychologique l’incitant à agir contre sa volonté. Le fonctionnement en réseau de la prostitution ressemble au réseau dans lequel évolue la femme dite tournante : il est organisé et hiérarchisé. Le leader délinquant introduit la victime dans cette organisation et contrôle le « bon fonctionnement » des activités.

 

Il agit de la même manière qu’agit un proxénète. Il est difficile de savoir si ce dernier obtient une contrepartie financière de la part des autres agresseurs en échange des prestations sexuelles de la femme. Une contrepartie existe, elle est au moins symbolique, elle a les mêmes caractéristiques que celles de la violence froide ; elle est silencieuse, invisible au commun des mortels, donc quasi impossible à prouver vis-à-vis des autorités compétentes en matière de maintien de l’ordre public. Elle ressemble à un échange de services. Les jeunes femmes qui deviennent des femmes dites tournantes sont instables psychologiquement et vivent des situations économiques et affectives précaires : elles sont une proie idéale au commerce du sexe. Il est fort peut probable qu’elles reçoivent en retour quelque chose de bénéfique pour elles, c’est-à-dire qui tendrait à modifier positivement leurs conditions de vie.

 

a)  L’inconnue financière et le rapport au territoire des victimes

 

On l’a évoqué : dans le système d’organisation qui prévaut dans l’étude du phénomène, la contrepartie financière n’est pas connue. Un autre fait à prendre en considération est le rapport au territoire des acteurs victimes. Les femmes devenues « tournantes » habitent et exercent les pratiques sexuelles principalement dans leur milieu de vie alors que les prostituées sont la plupart du temps exportées de leur territoire d’affiliation (changement de quartier, de ville et de pays). Pour échapper à cette organisation, la femme dite tournante doit changer de domicile. Les pratiques s’effectuent dans des lieux publics et dans des lieux privés difficilement repérables : ce ne sont pas les sex-shops, les peep-shows, ni les salons de massage, ni les bars, ni les clubs échangistes, mais les hôtels sans étoiles, les caves, les espaces verts, les voitures et les toilettes d’un établissement scolaire. Il existe un système de hiérarchie marchande pour les acteurs qui pratiquent l’exploitation sexuelle sous la forme de la prostitution : le prix de la femme est fonction de la nature de sa prestation et de la valeur esthétique du sujet exploité, dans ce contexte particulier. La valeur marchande de la femme dite tournante dépend plus de son aptitude à « accepter » puis à prolonger dans le temps son exploitation. Plus que la prostitution, l’exploitation sexuelle est un indicateur pertinent pour l’analyse des mécanismes régissant le phénomène.

L’exploitation sexuelle inclut le harcèlement sexuel, le viol, l’inceste, la violence domestique, la pornographie et la prostitution[1].

 

Le commerce du viol est une exploitation sexuelle, l’exploitation sexuelle sans contrepartie financière peut conduire à des conduites prostitutionnelles. Dans ce sens, les deux variables « viol » et « exploitation sexuelle » ont une valeur incitatrice : elles préparent le terrain de la prostitution telle qu’elle est définie généralement par le code pénal.

 

3. UNE ENTRÉE PAR LA VIOLENCE CONJUGALE

 

L’histoire est connue des associations qui s’occupent des violences conjugales. Au départ il y a l’amour entre deux partenaires puis, plus ou moins rapidement, s’installe un processus évolutif au cours duquel le lien privilégié se transforme en un rapport de forces qui porte préjudice à la femme.

 

Les deux sujets auparavant autonomes deviennent une victime et un agresseur, la relation amoureuse évolue vers une prise de pouvoir, une relation de domination s’installe. Ils faisaient l’amour, ensemble, maintenant elle lui appartient parce qu’il lui fait l’amour comme il l’entend. Dans un climat de secret et de silence, la sphère privée devient le lieu de l’enfermement, de la soumission, des combats de survie qui s’effectuent au détriment de la femme. Elle meurt petit à petit psychologiquement, elle se détériore physiquement, elle n’est plus un sujet mais un objet que l’homme s’est approprié. L’acte de soumission obligé est par excellence le viol conjugal systématique. Il obtient par la force des bénéfices sexuels, économiques et/ou symboliques. Il contrôle toutes ses actions, il ne se sent pas responsable : il pense avoir tous les droits sur elle et uniquement sur elle. Elle est sa propriété, son jouet, son pushing ball, une partie de lui. Il la modèle à ce qu’il aimerait qu’elle soit et lorsqu’elle ne se conforme pas à cette figure idéale, il devient violent ou au mieux amer, déçu qu’elle n’y parvienne pas. Il a placé tous ses rêves de puissance en elle, il a investi toute son énergie pour détruire ce qu’il n’aimait pas ou plus chez elle. Il y est arrivé, elle est devenue soumise et comme elle est soumise, il devient encore plus violent. Il repousse ses limites (à elle) pour obtenir encore plus. Elle culpabilise. Étrange réponse de la victime à l’agresseur, elle s’en veut de ne pas être à ses yeux parfaite. Elle pensait pouvoir le changer. De l’amour, elle est passée à la haine, puis à la peur. Elle a peur des représailles. Si elle dit non ou si elle part, il peut la tuer, elle peut se suicider.

 

a) la pluralité des partenaires et un élargissement du terme « conjugal »

 

Dans la violence conjugale, la domination provient d’une relation sur le mode de la fusion entre deux individus. Le « tu m’appartiens » de l’homme adressé à la femme ne peut être que sur le mode du binôme et en sens unique. Il ne la prête pas, ne l’échange pas, ne la fait pas « tourner ». L’angoisse qu’elle puisse avoir des relations sexuelles avec un autre homme est l’élément moteur de l’existence même de cette forme de violence. La femme dite tournante, si elle peut appartenir symboliquement à un homme, est échangée et prêtée à d’autres. L’existence même du mot tournante inclut le fait de devenir une marchandise échangée entre des hommes. Si le résultat est similaire entre une tournante et une femme qui subit des violences conjugales (l’instinct de propriété) de la même manière que l’objet de la relation (l’appropriation de l’identité d’un sujet), les intentions des agresseurs sont différentes : dans le cas de la violence conjugale, la femme est happée par l’homme (elle lui appartient physiquement) ; dans le cas de la tournante, la femme est éjectée vers d’autres hommes (elle n’appartient à personne).

Dans le premier cas, l’homme importe la femme dans son « moi » (relation de fusion) ; dans le deuxième, elle est exportée vers d’autres espaces, d’autres corps, d’autres fantasmes. Si on insère au terme de conjugal la relation affective privilégiée au moins de départ et la multiplicité des partenaires, la forme de cette violence peut s’inscrire dans le phénomène de la tournante.

 

À propos de la notion de conjugale, l’évolution sociale des situations « à deux » autorise une redéfinition du terme propre à signifier l’existence d’un lien affectif entre deux personnes, pendant une durée indéterminée, et quel que soit le mode de relation qui construit ce lien. En d’autres termes, les codes juridiques qui unissent culturellement un homme et une femme ne peuvent plus à eux seuls signifier le fait de vivre une relation conjugale. En dehors du mariage, du concubinage et du pacs, il nous paraît indispensable de penser la notion de conjugal en fonction d’une autre réalité sociale, à savoir la non-résidence commune des deux partenaires. À titre d’exemple, SOS Femmes (Marseille) a entamé une procédure auprès des instances judiciaires et parlementaires pour redéfinir la notion de conjugalité dans le but de combler les lacunes pénales dans l’hypothèse où deux personnes ne vivent pas ensemble[2]. L’association se base sur le constat d’une recrudescence des violences conjugales sur des populations féminines jeunes vivant au domicile des parents et sur des femmes en situation de rupture de lien affectif avec leur ex partenaire et en situation de précarité. Il conviendrait de penser une nouvelle forme de conjugalité sachant que le terme juridique de « conjugal » ne peut être redéfini que si les acteurs de terrain s’approprient les sens du mot dans les discours relevant des pratiques en cours, dans les domaines aussi bien privés que publics. De la même manière que l’utilisation du mot « tournante » relève d’une réalité des pratiques que nous instruisons ici, les significations du mot « conjugal » évoluent avec les pratiques en cours dans une société. À mon sens, le phénomène de tournante relève aussi du domaine des violences conjugales.

 

Compte tenu de la proposition d’un nouveau sens à affilier au mot « conjugal », qui est à discuter dans un premier temps au sein des mouvements associatifs en faveur des femmes, puis à un niveau politique et parlementaire ; il apparaît que l’existence d’un lien affectif, pendant ou avant les violences exercées à l’encontre de la femme, caractérise la plus grande partie des situations propre au phénomène de la tournante. Elles entrent aussi (en partie ou entièrement) dans les catégories du viol et de la prostitution.

 

4. RETOUR VERS LES FORMES DE VIOLENCES ÉNONCÉES

 

Pour une définition du phénomène de tournante

 

Les trois variables (viol, prostitution et violence conjugale) ont permis de décrire et de hiérarchiser des contextes propres à déterminer l’existence du phénomène de la tournante. La hiérarchie des contextes proposée ci-après tient compte des rapprochements pour une définition la plus précise possible du phénomène.

 

Le premier contexte est celui qui propose le plus de limites au phénomène dans le sens où il inclut le plus petit nombre de paramètres, le dernier est celui qui peut englober les autres formes de violences sexuelles que l’on vient d’énoncer. Le premier contexte est le viol (élargi au commerce du viol), le deuxième la violence conjugale (élargi à la relation affective) et le troisième la prostitution (élargi aux formes connues de l’exploitation sexuelle). Le contexte de l’exploitation sexuelle est le plus large, celui qui peut inscrire le phénomène dans sa globalité sans risquer de « perdre » un élément important de la définition du phénomène de tournante. Il inclut le viol, la prostitution et la violence conjugale. Ceci étant posé, revenons maintenant aux formes de violences énoncées.

 

Retour vers le 3 : par rapport à la violence conjugale.

La relation affective entre deux partenaires est la plupart du temps le déclencheur de l’histoire d’une tournante. Du mode amoureux (climat de confiance) les partenaires passent au mode pervers (rapport de force), le glissement s’effectue lors du passage entre le rapport égalitaire et le rapport de domination au détriment de la femme. Le climat de confiance a préparé le terrain de la violence et « l’acceptation » de la part de la victime du rôle de victime.

 

On retient de la violence conjugale le rapport de confiance vis-à-vis du futur agresseur.

 

Retour vers le 2 : par rapport à la prostitution

Il convient de retenir la notion d’exploitation sexuelle comme domaine qui relève des violences faites aux femmes en général et des violences faites aux femmes dites tournantes en particulier. Dans le cas de la tournante, la femme est utilisée comme intermédiaire privilégié entre des hommes Le fait d’insérer une femme dans un réseau d’hommes, demandeurs ou acceptant ce type de pratiques dénué de tout contexte affectif, permet à l’homme qui a créé le phénomène de la tournante de réguler les échanges à l’intérieur du réseau et entre l’extérieur et l’intérieur. La femme a une valeur d’échange, à des fins sexuelles. Un réseau s’approprie une femme qui devient la victime d’une organisation clandestine. Les violences sexuelles sont une des conséquences de cette forme d’échange, la fin étant la création ou le maintien d’un réseau.

 

On retient de la prostitution l’une des formes possibles de l’exploitation sexuelle

 

Retour vers le 1 : par rapport au viol

Au regard du phénomène de la tournante, le viol est un des éléments qui permet de considérer la femme comme victime d’une agression sexuelle. Nous utilisons une métaphore qui devrait permettre de comprendre en quoi le fait de limiter le phénomène au viol serait restrictif. La femme dite tournante peut être comparée à une blessée qui se rend à l’hôpital : elle a mal, mais rien ne saigne. Elle n’a pas mal quelque part en particulier mais de partout à la fois, en même temps. Seul un généraliste pourra prendre en compte les multiples facettes de ses blessures, un gynécologue (donc un spécialiste) traitera l’aspect purement féminin (génital) de son mal. La société est friande de spécialistes qui résument les problèmes à un problème, les aspects d’une question à une question, les déterminants d’un phénomène à un déterminant. De cette manière, tout peut être résumé et classé dans une catégorie connue par le spécialiste sur la question qui traitera d’un problème, l’objectif étant qu’il n’y ait qu’une grande question pour au final n’avoir à régler qu’un problème.

 

À titre d’exemple, l’organe des Renseignements Généraux du ministère de l’Intérieur gradue sur une échelle de 1 à 8 les « indicateurs de la violence dans quartiers sensibles » du moins important au plus important. L’échelle est définie par rapport aux formes de violence contre ce et ceux qui symbolisent l’autorité. En ce sens, la violence étudiée est relative à une violence envers l’institution et les actions des représentants de l’autorité varient en fonction du degré auquel appartient la violence recensée. Les viols collectifs font partie du premier degré au même titre que les vols à l’étalage, la dégradation de biens et les bagarres. Si les degrés augmentent en fonction de l’aspect collectif (le huitième concerne l’émeute), le viol collectif relève toujours de la sphère privée et intéresse au premier degré sur huit les autorités. Autre fait significatif concernant le régime de la France en matière de législation sur la prostitution : il est abolitionniste. Si la prostitution est considérée comme un fléau social, elle est aussi « une affaire privée » dont la prostituée est l’une des victimes.

 

On retient du viol la commercialisation du viol

 

Vers une conclusion

 

Si on décide que la femme dite tournante est à classer dans la catégorie du viol, son traitement institutionnel relèvera des violences mineures parce qu’elle ne perturbe pas l’ordre public (selon les R.G.). Si le phénomène de la tournante est rattaché aux domaines de l’exploitation sexuelle et du crime organisé, le phénomène pourra être pris en compte à un niveau plus important parce qu’il s’agira d’une atteinte à l’ordre public. Le traitement du phénomène de la tournante est celui du traitement de la violence et plus spécifiquement de la petite, moyenne et grande délinquance.

 

Seuls le proxénétisme et le racolage sont véritablement définis comme un délit puni de peines d’emprisonnement. On constate que la législation française s’intéresse principalement aux acteurs de la violence qui peuvent perturber l’ordre public. La victime lorsqu’elle est principalement une femme (ou un enfant) fait pleurer « la pauvre, elle a dû souffrir », ou parler d’elle « regardez comme elle souffre ». Le principe étant dans le cas des violences faites aux femmes de privilégier le processus connu de victimisation d’un groupe social qui relègue dans ce cas un problème de « condition de femmes » à « une affaire de femmes » à régler principalement entre femmes.

 

Un positionnement du côté des auteurs de la violence nous paraît, au regard de la législation française, plus opportun. La femme dite tournante devient alors un phénomène social lié à la délinquance urbaine et non plus une affaire de viol qui relève des affaires sociales, du domaine de la santé et des associations de femmes.

 



[1] Commission Nationale Contre les Violences Envers les Femmes, Le système de la prostitution : une violence à l’encontre des femmes, mars 2002, p. 21. Manifeste « Le corps n’est pas une marchandise ».

[2] SOS Femmes, Action pour une extension de la circonstance aggravante dite de « violence conjugale » remis à la Députée Christine Lazerge pour l’Assemblée Nationale, août 2001.

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Dernière modification : 26 novembre 2002